COSAF

HISTORIQUE

            Il est utile de situer ce qui est devenu aujourd'hui « Compassion Sans Frontière » car les circonstances qui l'ont générées existent toujours et il n'est pas possible de le nier.

            Tout commence en 1978 à Nkongsamba lorsque la Fondatrice, Madame BIEGWE Madeleine, après avoir arrêté ses activités à Olympia à Nkongsamba, prend le courage de vendre les beignets au Commissariat et à la Prison, puis le reste des beignets non vendus étaient donnés gratuitement aux détenus.

La fondatrice et presidente Me Madeleine

            C'est au cours de cette aventure, qu'elle prête une oreille attentive à l'histoire d'un détenu qui purgeait innocemment une peine à la place d'une autre personne, tout simplement parce qu'il portait le même nom et prénom que le vrai concerné. Elle comprit qu'en prison, il y avait des innocents et se résolu désormais d'aller vers eux pour les écouter et leur remonter le moral, tout en leur apportant des aides matérielles.

            En 1982, elle déménage de Nkongsamba et s'installe à Douala où elle étend son expérience même aux malades de la Léproserie de Dibamba en leur offrant des dons en nature et en appuyant les sœurs catholiques au niveau des soins médicaux et à leur réinsertion.

            En 1998, elle intègre un groupe des chrétiens en menant les mêmes actions au niveau des hôpitaux ; Laquintinie, CEBEC Bonaberi, Dispensaire de New-Bell notamment dans le cadre de l'hygiène et salubrité, des dons en nourriture en médicaments pour les plus démunis, prise en charge psychologique et visite de réconfort dans les domiciles des malades sortis de l'hôpital.

            En 1995, dislocation de l'équipe à cause du manque des moyens, mais Madame BIEGWE Madeleine va persévérer avec l'appui du Pasteur Jules. Ils seront rejoints quelques années plus tard par Maman Lydie, YOUMBI Jacqueline, le Pasteur NGASSA.

            Ensemble, ils continuent les mêmes actions dans les hôpitaux, léproseries et la prison de Douala, et parfois pour les malades mentaux, et placements familiaux et scolaires des enfants abandonnés et orphelins.

            En 2002, l'expérience de Douala fut étendue à la prison de Garoua ou par 5 fois, des dons en nature étaient  offerts.

            Il faut signaler que toutes les actions menées jusque là n'étaient que dans l'informel, le groupe n'étant pas encore structuré et organisé, il faudra attendre l'an 2004 pour pouvoir tenir une assemblée et mettre sur pied un bureau provisoire chargé de la mise en place des organes de l'association.

            A ce jour, l'association est légalisée ; de même elle dispose d'un bureau qui sert de siège de réunion à Soboum derrière de l'Ecole Bilingue Avenir.

            Le 06 Mai 2005, l'association a lancé officiellement les activités à la prison centrale de Douala au tour d'un grand don en nourriture à tous les trois mille détenus, en présence d'un parterre important d'invités.

            membre de bureau

            Les  ambitions sont grandes et nos moyens encore limités à nos propres cotisation.

            De même les besoins de nos clients se font de plus en plus grands et complexes et demandent un minimum de volonté, d'engagement et surtout de compassion pour continuer à leur venir en aide.

            Le 05 juin 2002, nous sommes à la léproserie de Dibamba. Nous ne saurons que seuls à venir à bout de nos missions nobles et exigeantes sans l'appui des pouvoirs publiques, des bailleurs de fonds et d'autres bonnes volontés.

            C'est pourquoi, nous restons ouverts à toutes les bonnes volontés qui ont encore le souci de venir en aide aux personnes vulnérables.