Recit: DELUGE A L'ORPHELINAT
DELUGE A L'ORPHELINAT
Nous sommes un vingt juin deux mil huit, c'est la saison de pluie à Douala, les moeurs se sont déjà adaptés à cette dernière et à vingt une heure il pleut, pour l'orphelinat de maman compassion cela annonce une nouvelle journée de corvée, car le lendemain il faudra chasser l'eau du sol à l'aide de balais et de serre pierre. Pour le moment, ce contretemps est loin de perturber les vingt sept orphelins couchés sur des lits de fortune faits d'une association savante de parpaing et de porte issu l'ancien orphelinat.
Le dortoir La veranda de l'orphelinat
Lorsque la mère présidente responsable de l'orphelinat maman compassion se retourne sans cesse sur son lit, elle a encore des douleurs lombaires. C'est la conséquence d'un déménagement brusque qui a mis son dos à rude épreuve, car elle a séjourné une semaine sous la pluie. C'est souvent le prix que paie la population victime d'une politique d'urbanisation fait à la hâte, comme si on voulait transformer Douala en paris en deux mois. Surtout qu'ils ont l'habitude de dire qu'on ne peut construire sans détruire.
Aperçu du drain Vue de face dortoir
Les enfants dorment tranquillement, la nuit des saisons de pluie est plus douce la chaleur et les moustiques ont pris un peu de répit. Du moins en ce qui concerne la chaleur elle a disparu, pour les moustiques les marres et les flaques d'eau sont devenues improbables, dangereux pour la reproduction parce qu'elles se sont transformées en courant d'eau perturbant ainsi la vie des petites larves en cette période, ils sont certainement menacés d'extinction en cette période. Pour les enfants c'est un bonheur de plus d'être couchés à l'abri de la pluie et pour eux la dernière piqûre est déjà un vieux souvenir. C'est le comble du bonheur qu'après avoir séjourner sur la pluie d'être cette nuit dans un endroit aussi doux et mou.
Mais une foudre peu ordinaire vient de réveiller Maman compassion comme on l'appel dans le quartier. Ne pouvant plus fermer les yeux son esprit erre sur ses inquiétudes. Elle a soudainement suivi un bruit de croisement de métal qui s'entrechoquait. Lorsqu'elle met la lumière ce n'ait pas grave l'eau arrive seulement à la cheville et ce n'est pas la première fois, elle faut juste réserver quelques heures de corvée demain. Elle est loin de s'imaginer qu'elle vivra le déluge à petite échelle.
A peine une demi heure l'eau avait atteint un mettre les provisions et les lits et ressemblait déjà a de petites îles.
Elle ignore que le drain situé en face de la véranda, c'est transformé en un dangereux torrent, ce dernier a déjà débordé et emporter tout ce qui jusqu'à hier était sa cuisine. Le pont pour lequel ils avaient été déguerpis a disparu sous les eaux. Ce pont reflétait ce qui restait du budget de détourner par l'entrepreneur.
Le pont de bonaloka Vue du drain sur la veranda
Il lui a fallu quelques minutes pour comprendre que la situation était grave. Il faut appeler les pompiers, mais elle comprend qu'il faut se débrouiller seul lorsqu'on lui réplique au téléphone du service d'urgence de prendre une pirogue ou de nager avec ses vingt sept enfants âgés de huit mois à seize ans.
Elle comprend que la priorité a changé il fallaut sauver des vies, les provisions difficilement acquis sont abandonnés. Les cris qu'ils poussent s'étouffent sous la pluie. Le seul abri à cet instant est le lit étage.
Heureusement, le soleil c'est déjà levé et les voisins, les premiers à se lever ont compris la situation, aussitôt on leur prête main forte et c'est par le toit qu'ils sont sortis de l'orphelinat et depuis lors la psychose règne à chaque qu'il pleut les inquiétudes naissent même si la grande saison de pluies tirent vers la fin.
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